Histoire de L'école
L’enseignement libre à St Symphorien d’Ozon
A St Symphorien d’Ozon, l'histoire de l’enseignement libre a commencé en 1827. Cette année-là, l’Abbé DORZAT, curé archiprêtre de la paroisse, fait construire une école pensionnat pour les Sœurs Ursulines, à l’endroit où se trouvait la cure et le Centre de dépannage du Foyer Notre Dame des Sans Abri, rue des Etournelles (actuellement, maison paroissiale).Pour instruire les garçons, il achete, pour 5 000 Francs, un bâtiment situé place de la Halle, actuellement place du Dr CINELLI.De 1827 à 1830, cette école fut fréquentée par 130 élèves. Les instituteurs étaient Frères Maristes.En 1841, on ne comptait plus que 35 élèves.En 1845, le Frère AUBIN, directeur, est nommé instituteur public de St Symphorien d’Ozon à l’unanimité du conseil municipal.
Depuis 1853, le nombre des élèves de l’école des Frères s’accroit tellement qu’il faut demander l’agrandissement de l’école ou la remplacer par une autre. C’est ce qu’on fit.
Outre les classes trop exiguës, elles sont malsaines. L’Ozon, parfois, sort de son lit et ses eaux s’étendent dans le Centre de la ville. Les classes des Frères eurent jusqu’à un mètre d'innondation. Tout nageait : bureaux, tables, sièges. Au bout d’un jour ou deux, les eaux disparaissaient mais les appartements étaient imprégnés d’une fraîcheur semblable à celle d’une cave et, dans cet état, on était forcé d’y faire la classe. L’école comptait, à ce moment, 150 élèves dont 53 des communes environnantes.
En 1854, Monsieur ABRY, maire, propose au conseil municipal la vente de son château : 53 000 Francs. La commune accepte et, aux vacances de 1855, les Frères entrent dans l’aile Nord de la nouvelle maison d’école, dans les pièces actuellement occupées par le Club des Retraités du Val d’Ozon.
Les Frères y instruisent 147 élèves dans trois classes. Cela dure jusqu’en 1881. Cette année là, un nouveau conseil municipal vote la laïcisation de l’enseignement à St Symphorien d’Ozon. Les Frères, faute d’un local disponible, quittent la localité. C’est alors que le Comte de BUFFIERES, propriétaire terrien et Président du Comité de l’École Chrétienne, offre la construction d’un nouveau bâtiment scolaire.
Dans le trapèze formé par la rue Neuve, la rue du Parc et le boulevard des Tilleuls, se trouve une petite ferme appartenant au Comte de BUFFIERES. En démolissant les hangars et en prenant appui sur la face Sud du bâtiment, qui servait de logement au fermier, est édifié un bâtiment neuf, de 20 mètres de long et d’une largeur de 6 mètres. Le rez-de-chaussée est en pierre. Il y a un étage construit en pisé. Deux classes sont aménagées, au rez-de-chaussée. Une troisième, dans la partie du vieux bâtiment. La cuisine, le réfectoire des Frères et des pensionnaires ainsi qu’un petit parloir se trouvent à côté de cette classe.
Le bâtiment est prêt pour la rentrée scolaire de 1883. Pourtant, les Frères Maristes qui se sont bagarré avec la paroisse pour obtenir un traitement convenable, se font tirer l’oreille pour revenir. Ce n’est qu’à la rentrée scolaire de 1886 qu'ils reprendront leurs classes.
En 1881, le Frère MARIE-LIGORI, assure la direction. Les trois classes sont rapidement remplies, non seulement par les garçons de St Symphorien, mais encore par ceux de Solaize, Feyzin et Communay.
Le Frère MARIE-LIGORI, malade, est remplacé par Frère JULIUS puis par Monsieur PRAZ et les Frères PORTAL.
La loi du 7 juillet 1904, interdisant aux religieux d’enseigner en France, amena la fermeture définitive de l’École des Frères.
Les Frères PORTAL demeurèrent dans les locaux de l’école jusqu’en 1914. L’un d’eux assurant les catéchismes du jeudi, dans les anciennes classes, et le patronage le dimanche, aidé par son frère qui travaille comme comptable à l’usine de chaussures DUPOIZAT.
Le 1er octobre 1917, le Comité de l’École Libre des Filles ouvre 2 classes au n° 1 de la rue du Parc. La première directrice est Mademoiselle DUCHE avec, comme adjointe, Mademoiselle Louise PICHAT. Cette équipe est remplacée en 1922 par Mademoiselle ROULET, en 1927 par Madame COURT et, en 1930 par Madame MARCHE dont l'adjointe est Madame COURTOIS.
En 1952, Madame COURTOIS devient directrice. Elle prend sa retraite en 1977 après 45 ans d’enseignement dans la même école. Elle est remplacée par Madame MONDELIN. L'école prospère malgré des temps difficiles.
En 1978, il y a la création d'une cinquième classe.
En 1981, les français sont dans la rue pour affirmer leur attachement à l'école privée. Les sondages donnent 71 % des français favorables au maintien de l'enseignement libre. L'A.E.P se lance dans de nouveaux aménagements pour l'ouverture d'une seconde classe de maternelle. L'école passe à 6 classes, dont une en annexe à l'orangerie, chez Madame et Monsieur DUPOIZAT.
1986-1989, de gros travaux sont lancés : un double escalier est créé et 3 classes sont aménagées à l’étage, la toiture du vieux bâtiment est rénovée, le préau est restauré, les sanitaires refaits. Au printemps 1989, les bâtiments sont ravalés.
En 1989, une 7ème classe est ouverte. L’école a désormais une classe par niveau en élémentaire : CP , CE1, CE2, CM1 et CM2 et 2 classes en maternelle.
1992, le 15 février, l’école privée mixte devient l’école privée Bienheureux Claude la Colombière.
Claude la Colombière est né à St Symphorien d’Ozon le 2 février 1641. Béatifié en 1929, il est canonisé par le pape Jean Paul II le 31 mai 1992.
1992, Le nom de l’école devient : école privée SAINT CLAUDE LA COLOMBIERE.
1994-1997, élévation du bâtiment récent pour la création de 2 classes. Un bureau est créé pour la directrice en modifiant les classes du rez-de-chaussée de l’ancien bâtiment.
1998-1999, le grenier est aménagé pour agrandir une classe de l’étage.
2003, Madame MONDELIN prend une retraite bien méritée. Monsieur Jean Yves CHAUVET devient directeur.
2006, un réaménagement permet de créer deux bureaux : un pour le secrétariat et un pour la direction.
2015, le directeur fait valoir ses droits à la retraite et Madame Laure MAURICE est installée à la direction de l’école.